ARTANE 0,4 POUR CENT, solution buvable en gouttes, boîte de 1 flacon compte-gouttes de 30 ml
Dernière révision : 24/03/2023
Taux de TVA : 2.1%
Prix de vente : 2,91 €
Taux remboursement SS : 65%
Base remboursement SS : 2,91 €
Laboratoire exploitant : NEURAXPHARM FRANCE
· Maladie de Parkinson
· Syndromes parkinsoniens induits par les neuroleptiques.
· Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique Liste des excipients
· glaucome
· Adénome prostatique et de sensibilité particulière aux anticholinergiques.
· Cardiopathie décompensée.
Mises en garde spéciales
Des perturbations psychiques peuvent provenir de l'emploi inconsidéré d'ARTANE 0,4 POUR CENT, solution buvable en gouttes utilisé dans le but d'obtenir un état euphorique.
Ce médicament contient 95,5 mg d'éthanol par ml (40 gouttes), c'est à dire 119,4 mg par dose de 5 mg de chlorhydrate de trihexyphénidyle (50 gouttes de solution buvable), équivalent à 9,55% p/v. La quantité d'éthanol dans une dose de 5 mg de chlorhydrate de trihexyphénidyle équivaut à moins de 3 ml de bière ou moins de 2 ml de vin. La faible quantité d'éthanol contenue dans ce médicament n'est pas susceptible d'entraîner d'effet notable.
Ce médicament contient du saccharose. Les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament. Ce médicament peut être nocif pour les dents.
Ce médicament contient du parahydroxybenzoate de méthyle et du parahydroxybenzoate de propyle et peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).
Précautions d'emploi
Chez les sujets âgés qui peuvent être plus sensibles à l'action des substances parasympatholytiques, ajuster la posologie d'une façon très précise.
On doit être prudent en administrant la substance à des malades souffrant de maladies obstructives intestinales et du tractus urinaire.
Risque d'aggravation d'une détérioration intellectuelle dans les démences en particulier chez les parkinsoniens.
Si le malade présente des signes d'intolérance, diminuer les doses ou suspendre provisoirement le traitement.
L'interruption brutale d'un traitement anticholinergique peut comporter des risques et doit être évitée.
Ce médicament contenant de l'alcool est déconseillé chez les femmes enceintes.
Il est recommandé d'utiliser une autre forme pharmaceutique ne contenant pas d'alcool.
Aux doses habituellement utilisées en thérapeutique, des effets indésirables, le plus souvent de type atropinique, peuvent être observés tels que : sécheresse de la bouche, trouble de l'accommodation, hypertonie oculaire, troubles mictionnels et constipation.
En général, ces effets sont plus fréquents chez les personnes âgées qui peuvent présenter hallucination et confusion mentale.
Ont été signalés quelques cas de :
· parotidites suppuratives secondaires à la sécheresse de bouche
· d'éruptions cutanées
· de dilatations du côlon
· d'iléus paralytique.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
NOUVEAU-NE DE MERE TRAITEE : Chez le
nouveau-né, un traitement par le trihexyphénidyle en fin de grossesse, peut
être responsable d'effets liés à ses propriétés atropiniques (tachycardie,
hyperexcitabilité, rétention urinaire, retard à l'émission de méconium). S'il
s'avère indispensable de prescrire un traitement par trihexyphénidyle au cours
de la grossesse, tenir compte, pour la surveillance du nouveau-né des effets
précédemment décrits.
DEMANDER
AVIS au médecin, pour ajuster la posologie, en cas de sécheresse de la
bouche, trouble de la vision, rétention urinaire, contispation.
NE PAS ARRETER BRUTALEMENT le traitement car risque de déséquilibre de la correction du syndrome parkinsonien.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (troubles de la vision).
NE PAS ARRETER BRUTALEMENT le traitement car risque de déséquilibre de la correction du syndrome parkinsonien.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (troubles de la vision).
Grossesse
Les données animales sont insuffisantes pour conclure.
Au cours du 1er trimestre de la grossesse, les données cliniques pour le trihexyphénidyle, à ce jour, bien que limitées, ne vont pas dans le sens d'une augmentation d'un risque malformatif.
Chez le nouveau-né, un traitement par le trihexyphénidyle en fin de grossesse, peut être responsable d'effets liés à ses propriétés atropiniques (tachycardie, hyperexcitabilité, rétention urinaire, retard à l'émission de méconium).
Compte tenu de ces données, il est préférable, d'éviter d'utiliser le trihexyphénidyle au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme.
S'il s'avère indispensable de prescrire un traitement par trihexyphénidyle au cours de la grossesse, tenir compte, pour la surveillance du nouveau-né des effets précédemment décrits.
En raison de la présence d'alcool, ce médicament est déconseillé pendant la grossesse. Il est recommandé d'utiliser une autre forme pharmaceutique ne contenant pas d'alcool.
Allaitement
En raison de l'effet atropinique l'allaitement est déconseillé.
Associations à prendre en compte
+ Atropine et autres substances atropiniques : (antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, antispasmodiques atropiniques, autres antiparkinsoniens anticholinergiques, disopyramide, neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que la clozapine)
Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche.
L'association de deux antiparkinsoniens anticholinergiques doit être évitée dans la mesure où elle ne peut qu'augmenter les effets secondaires sans augmenter l'efficacité thérapeutique.
Posologie
Maladie de Parkinson : 4 à 10 mg par jour soit 40 à 100 gouttes par jour en 2 ou 3 prises.
Syndromes extrapyramidaux des neuroleptiques :
Adultes : 4 à 15 mg par jour en 2 à 3 prises
Enfants : 2 à 6 mg par jour selon l'âge en 2 à 3 prises.
Chez le sujet âgé : ne pas dépasser 10 mg par jour en 2 prises.
Durée de conservation :
3 ans.
Précautions particulières de conservation :Sans objet.
Sans objet.
Symptômes
Ce sont ceux des atropiniques avec sécheresse de la bouche, mydriase, paralysie de l'accommodation, tarissement des sécrétions et surtout tachycardie, agitation, confusion mentale, hallucination, dépression respiratoire et hyperthermie.
Traitement
Traitement symptomatique avec surveillance cardiaque et respiratoire en milieu hospitalier.
Classe pharmacothérapeutique : Antiparkinsonien anticholinergique.
Antiparkinsonien à action anticholinergique centrale et périphérique. Il estompe le tremblement et l'hypertonie mais n'a que peu d'effet sur l'akinésie.
Il a été montré qu'environ 60 % de la dose de trihexyphénidyle administrée sont excrétés dans les urines sous forme métabolisée (dérivés hydroxylés) et que le taux de trihexyphénidyle non métabolisé est trop faible pour être mesuré par les techniques actuelles.
L'usage d'ARTANE 0,4 POUR CENT, solution buvable en gouttes ne contre-indique pas la conduite automobile sauf en cas de trouble de l'accomodation ou d'état euphorique.
Il faut toutefois remarquer que les indications de ARTANE 0,4 POUR CENT, solution buvable en gouttes concernent le plus souvent des malades pour lesquels la conduite de véhicules n'est pas recommandée.
Non renseignée.
Pas d'exigences particulières.
Liste I
Solution buvable en gouttes.
30 ml en flacon (verre brun) avec seringue pour administration orale graduée en gouttes (Polystyrène/PEBD) muni d'un bouchon sécurité enfant.
Chlorhydrate de trihexyphénidyle.......................................................................................... 0,400 g
Pour 100 ml.
Titre alcoolique de la solution : 9,55 % (p/v).
Excipients à effet notoire :
· Ethanol : 95,5 mg par ml (40 gouttes), soit 119,4 mg par dose de 50 gouttes de solution buvable (correspondant à 5 mg de chlorhydrate de trihexyphénidyle),
· Saccharose : 350 mg par ml (40 gouttes), soit 437,5 mg par dose de 50 gouttes de solution buvable (correspondant à 5 mg de chlorhydrate de trihexyphénidyle),
· Parahydroxybenzoate de méthyle : 0,55 mg par ml (40 gouttes), soit 0,68 mg par dose de 50 gouttes de solution buvable (correspondant à 5 mg de chlorhydrate de trihexyphénidyle),
· Parahydroxybenzoate de propyle : 0,11 mg par ml (40 gouttes), soit 0,13 mg par dose de 50 gouttes de solution buvable (correspondant à 5 mg de chlorhydrate de trihexyphénidyle).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique Liste des excipients.
Ethanol à 96 pour cent, huile essentielle d'orange douce, saccharose, parahydroxybenzoate de méthyle, parahydroxybenzoate de propyle, glycérol, eau purifiée.